L'entretien du bois

La structure porteuse d'une maison ne demande aucun entretien. Elle est durablement protégée au moment de la construction. Tous les revêtements de façade des maisons à ossature bois étant posés comme une «double peau», leur dégradation éventuelle (si l’entretien est vraiment trop tardif) n’atteint pas la structure porteuse dont ils sont séparés par une couche d’air pour assurer la ventilation et par un écran pare-pluie.

Idéal, le bardage en bois !

Aucun entretien quand le soleil donne sa patine au bois naturel. Cette mince couche de patine protège le bois qui reste parfaitement sain. Son aspect grisaillé se fond naturellement dans l’environnement. Variant du noir au gris argenté en passant par le brun selon les climats et l’altitude, il se stabilise après quelques années. On peut toutefois rénover facilement la couleur originelle des bois, soit en appliquant au pinceau différents produits, soit par jet d’eau haute pression qui provoque l’érosion des micro-organismes de surface. Dans les deux cas, le ponçage est inutile.

Si l’on préfère le bois coloré, les lasures sont remarquables. L’entretien d’un bardage lasuré ne prend environ que deux jours tous les... cinq à sept ans - nettement moins qu’un ravalement d’enduit sur maçonnerie ! Et lorsqu’il est entretenu régulièrement, le décapage «à blanc» est inutile car les produits lasurés se dégradent par farinage et non par écaillage.

L’habitat en bois est économique

La filière sèche - construire en bois est bien plus rapide que la filière humide (le béton nécessite de l’eau). La durée du chantier étant réduite, les frais financiers des emprunts sont plus faibles.
La structure porteuse en bois représente par ailleurs moins de 20% des coûts de construction.
Et comme le poids d’une maison en bois est plus léger que celui d’une maison maçonnée, sur des terrains peu porteurs les travaux de fondations sont moins coûteux.

Le bois résiste au feu

Contrairement à une idée répandue...Le bois offre une excellente résistance au feu. Il y a trois raisons à cela : sa mauvaise conductivité thermique, sa teneur en eau et la croûte carbonisée qui se forme, créant rapidement une couche isolante qui freine la combustion jusqu’à l’empêcher. En outre, lors d’un incendie, une structure en bois perd moins rapidement sa capacité portante qu’une structure en acier ou en béton armé. Le bois transmet 10 fois moins vite la chaleur que le béton et 250 fois moins vite que l’acier. Qui plus est, le bois ne dégage pas de gaz nocifs en brûlant.

Le bois est tout terrain

Le bois a des affinités particulières avec les sites difficiles. Quand on aime un lieu qui semble n’offrir aucune possibilité de construction - terrain peu facile d’accès ou trop pentu, parcelle exigüe comme une “dent creuse” urbaine... - le bois apporte la solution : souple et sûre, étonnamment modulaire. On peut en effet construire en bois sur tous les types de terrains : humides, accidentés ou peu porteurs. La technique de la maison sur pilotis, en surplomb d’une pente ou d’un plan d’eau, est l’une des meilleures solutions constructives. De plus, comme une maison en bois pèse cinq fois moins lourd qu’une construction maçonnée, ses fondations sont nécessairement plus légères, ce qui présente un avantage incontestable sur des terrains peu porteurs comme le sable en bord de mer.

Le bois, un habitat citoyen

L’habitat en bois préserve la beauté d’une région sauvage ou d’un territoire rural et vient souligner celle d’un paysage urbain ou le rendre plus harmonieux. Il répond également à d’autres exigences. Non seulement le bois absorbe le CO2 mais, par sa faible inertie thermique, il permet de se chauffer en réalisant de conséquentes économies d’énergie. Autre avantage, un chantier de construction en bois - “filière sèche” à la différence du béton qui nécessite de l’eau - est un chantier rapide et propre. Qu’il s’agisse de préserver la beauté de l’environnement ou les ressources naturelles, l’usage du bois répond à ces deux impératifs.